Alimentation - Reproduction



   Alimentation des reptiles

               

Le 11/04/2013

Un cochon d'inde de 510g pour le  BCI sunglow mâle d'un poids de 2155g. 
Après 3 semaines sans manger. Avaler sans problème.



                                    Le 04/06/2012

Un rat de 140g pour mon BCI sunglow mâle, poids de 1300g.




                                     Le 19/04/2012 à 20h00

          Repas BCI femelle d'1,50m, poids 2500g avec un rat décongelé.


                                                                 
                                                                 

    26/01/2012

                                              BCI de 10 mois et demi avec un rat de 180g



                                                   
                                                                     

La plupart des serpents d'élevage, petits ou grands, peuvent avoir des souris et des rats pour unique nourriture.

Il est préférable, par soucis de commodité, d'économie et de santé, de ne fournir au serpent que des souris blanches et de rats issus d'élevage, ceux-ci étant en général exempt de toutes maladies fatales à votre serpent.

 Si votre serpent atteint une grande taille, nourrissez-le de cochons d'Inde ou de lapins issus d'élevage.

Les serpents étant, en général, plus actifs la nuit que le jour, on les nourrira à la tombée de la nuit.



- À la naissance, on peut déjà présenter des souriceaux à peine nés. S'ils n'en veulent pas, attendre la première mue qui survient une semaine après la naissance de votre serpent.

- À un mois, on pourra commencer à lui présenter des blanchons (souris à peine recouverte de poils blancs).

- À trois mois, des sauteuses (souris d'un mois), cela deux fois par semaine. Surveiller que la souris n'attaque pas votre serpent.

- À six mois, on donnera une souris adulte de taille moyenne deux fois par semaine.

- À un an, on ne servira qu'un repas par semaine de deux souris adulte ou d'un jeune rat.


                             24/O1/2012 :  Mon BCI âgé de 10 mois et demi mangeant un rat de 180g

- Plus tard, selon la taille de l'animal, on donnera un rat adulte, un cochon d'Inde ou un lapin tous les 15 jours.

- Lors de la mue, ne pas nourrir votre serpent, il peut attendre une dizaine de jours sans dommage.

- Pour l'élaphe, en cas d'hibernation, un mois avant, donnez des souris à volonté afin que votre serpent se fasse la graisse nécessaire à cette longue étape.



                                                               10/03/2012

                                        Mon BCI qui mange un rat de 200g par l'arrière,
                             il a mis plus de temps que s'il l'avait avalé la tête la première.
                                                   ( BCI d'1,50m pour 1950g )

Si vous voulez faire un élevage de serpents, n'hésitez pas à prévoir parallèlement un élevage de rongeurs, mais attention, ça sent très très fort.

 Si vous faites un élevage de souris et de rat, gérez votre stock d'animaux en variant animaux congelés et vivants.
Décongélation :

   Placer les animaux sur une source chaude, tel un radiateur en retournant l'animal pour une décongélation lente et régulière. Cela prend de 20 minutes pour un souriceau à 1h30 pour une souris. Ne pas oublier votre animal plus de trois heures, il pourrait s'en trouver trop altéré.
   Certains serpents n'aiment que les animaux vivants, surveillez à ce qu'il l'avale bien dès la présentation, sinon le rongeur peut le mordre et le blesser. Ils ne doivent cohabiter en aucun cas.
   Si votre serpent refuse l'animal vivant, glissez le rongeur au fond d'une taie d'oreiller et frappez d'un coup sec sur un mur pour le tuer proprement. Avec l'habitude, vous le saisirez par la queue et le frapperez d'un coup sec sur une surface très dure.
   Lorsque votre python ou boa commence à grandir, il est important de l'habituer au rat sinon il pourrait conserver toute sa vie ses habitudes de n'avaler que des souris. Si votre serpent conserve ses habitudes de jeunesse, ne le forcez pas.
    Un serpent docile peut parfois mordre, surtout s'il sent de la nourriture auprès de lui, faites attention ou mettez des gants lorsque vous lui présentez une proie.


La fréquence dans la distribution autant que la qualité et la quantité d’aliments est variable d’un reptile à l’autre. Les régimes alimentaires sont des plus variés et parfois des plus complexes.
Les besoins alimentaires sont déterminés par la T° et le degré d’activité des animaux. Plus celles-ci sont élevées, plus la recherche de nourriture augmentera.

 Les Sauriens et les Chéloniens ont une plus grande activité que les Ophidiens, c’est pour cela qu’ils auront un apport de nourriture journalier, mais les quantités distribuées seront plus faibles en fonction de l’augmentation de leur poids corporel.

Pourtant, si les critères biologiques de base sont respectés, c’est à dire une activité optimale dans de bonnes conditions climatiques, les Ophidiens peuvent absorber des quantités surprenantes de proies avec des risques d’engraissement relativement limités.

Ce qui ne sera pas forcément le cas des Sauriens qui risquent plus facilement l’obésité ou la goutte. Il ne faut pas oublier que les fréquences des nourrissages et la quantité doivent être régulières selon l’âge de l’animal, et devront suivre les besoins nutritionnels.

Chez les reptiles diurnes, la distribution de nourriture doit se faire en milieu de journée, après qu’ils se soient chauffés un bon moment pour accumuler une bonne quantité d’énergie pour une digestion parfaite. Ceci est surtout important chez les Sauriens et Chéloniens à régime végétarien.

Chez les Ophidiens, plus l’âge est avancé moins les besoins énergétiques sont élevés, et des repas tous les mois, et même tous les deux mois chez les très gros boïdés seront suffisants. En période d’hibernation ou de périodes maigres, l’animal puisera sur ses réserves graisseuses accumulées lors des mois précédents.

                             Alimentation des Ophidiens


Tous les Ophidiens sans aucune exception ont un régime alimentaire carnivore.
De très nombreuses existent dans la nature quant à ce régime carnivore.

 La grande majorité des serpents se nourrit de petits mammifères comme les rongeurs. D’autres chassent les mammifères beaucoup plus gros, les oiseaux, les oeufs d’oiseaux, les lézards, les autres serpents (ophiophage), les batraciens, les poissons, et même les arthropodes.

Ces divers régimes peuvent être cumulés par certains, mais d’autres peuvent avoir des régimes alimentaires très spécialisés, ce qui rend alors leur adaptation à la captivité extrêmement difficile.

D’une manière générale, en captivité, on nourrit les Ophidiens avec des rongeurs d’élevage selon la taille des serpents: souris, hamsters, cobayes, lapins, ainsi que des volailles: poussins, cailles, poules. Les piscivores sont nourris de poissons de pisciculture comme les truites ou encore poissons congelés.


                    02/02/2012 : vidéo de mon BCI de 11mois, 1300g mangeant un rat de 200g

Il faut toujours assommer les rongeurs avant de les donner aux serpents pour éviter les morsures parfois graves, et l’idéal est d’habituer ceux-ci à accepter les proies mortes. Cela permet de constituer un stock de nourriture congelée.

La grosseur de la proie est en fonction de la taille du serpent, et cela part de la taille d’un souriceau nouveau-né à un très gros lapin.

La fréquence de distribution est en fonction de la taille et de l’âge du serpent.

Elle est schématiquement de :

Serpents de moins d’un an: tous les 4 à 7 jours
Serpents d’un à trois ans: tous les 10 jours
Serpents de plus de trois ans: toutes les 3 à 4 semaines.


                             Alimentation des Sauriens


Tous les régimes alimentaires existent chez les Sauriens: Carnivore, insectivore ou végétarien, avec parfois un mélange chez certaines espèces.

Les grands lézards comme les varans sont nourris de souris, rats, pâtées pour chiens et chats et d’oeufs de poule.

Les insectivores sont nourris d’un mélange varié de sauterelles, blattes, grillons, vers de farine, teignes de ruche, et pâtée pour chats.

Les végétariens doivent avoir un mélange varié de fruits et légumes frais coupés en morceaux mélangés

Certains petits lézard du genre Phelsuma apprécient aussi le miel et les compotes de fruits
Les sauriens doivent être nourris tous les jours, excepté les grandes espèces (varans, iguanes) qui peuvent se contenter de deux fois par semaine s’ils sont adultes et de belle taille.


                           Alimentation des Chéloniens


Les Chéloniens sont soit carnivores soit végétariens, et sont alors nourris de la même façon que les Sauriens, au régime similaire.


                          Alimentation des Crocodiliens


Les Crocodiliens sont strictement carnivores et leur alimentation se compose de rats, volailles, quartier de viande d’abattoir et poissons. Deux distributions par semaine sont suffisantes chez les adultes alors que l’on doit nourrir les jeunes en croissance tous les deux jours.


                Complément minéral et vitaminé - Apport d'UV


Chez les jeunes reptiles en croissance, il est bon d’ajouter régulièrement des compléments minéraux et des vitamines dans l’alimentation.

 L’équilibre entre les composants doit être adapté aux exigences propres des reptiles, ce qui est de plus en plus facile à respecter grâce à l’amélioration de la gamme de produits actuellement commercialisés pour ces animaux.

Ces composants en poudres ou liquides peuvent être directement intégrés dans les aliments et peuvent même être injectés dans les proies pour les reptiles carnivores.

Les rayons ultraviolets sont absolument indispensables aux Sauriens, aux Chéloniens et aux Crocodiliens, sauf pour ceux qui sont nourris de proies entières contenant leur foie qui accumule les vitamines D surtout, et A, ce qui est aussi le cas des Ophidiens.

 En effet, les vertébrés stockent la vitamine D toute leur vie dans leur foie et leurs prédateurs en bénéficient régulièrement quand ils les ingèrent.


            Reproduction des reptiles




Tous les reptiles, sans aucune exception, se reproduisent par fécondation interne, comme les Mammifères et les Oiseaux, ce qui nécessite un véritable accouplement par copulation.

C’est d’ailleurs un des points essentiels qui distinguent les Reptiles comme étant la classe de Vertébrés ayant définitivement conquit le milieu terrestre à partir du milieu aquatique  et marin.

 L’autre point essentiel de cette évolution au cours de l’histoire de la terre est le système de reproduction des reptiles comme étant des animaux dont l’embryon se développe dans une cavité amniotique baignée dans un liquide du même nom: les Reptiles sont des Amniotes, comme les Mammifères et Oiseaux.

Les accouplements commencent par une parade nuptiale réalisée par les deux partenaires, plus ou moins caractéristique de l’espèce. Pendant les périodes d’accouplement, l’activité augmente chez les mâles entraînant des luttes de rivalité.

En présence d’une femelle le mâle essaye de stimuler celle-ci par une parade constituée de hochements de tête ou des poursuites chez les Sauriens et par des chevauchements saccadés chez les Ophidiens. Le mâle enlace la femelle et cherche à faire pénétrer un de ses hémipenis dans le cloaque de celle-ci.

Chez les Boïdés :

 Le mâle incite la femelle à s’accoupler en excitant sa région cloaquale à l’aide de ses ergots.


Période de repos pour la reproduction du Boa constrictor :


Tempretaures initiales : +31 jour, + 25 nuit.eclairage de 10h00 a 22h00, soit 12 heures.

Vaporisations légeres tout les 2-3 jours.




Dernier repas donné aux males comme aux femelles en date du 15 sept.


Ils et elles sont nourris avec des proes plus petites 3 semaines avant le debut du jeun; c'est a dire rats de 350 grammes au lieu de lapins de 1.5 Kg




Date----marche---arret-----jour-----nuit-----durée

15-oct---10h00---21h45----30------24------11h45
16-oct---10h00---21h30----30------24------11h30
17-oct---10h00---21h15----30------24------11h15
18-oct---10h00---21h00----30------24------11h00
19-oct---10h00---20h45----29------24------10h45
20-oct---10h00---20h30----29------24------10h30
21-oct---10h00---20h30----29------23------10h15
22-oct---10h15---20h15----29------23------10h00
23-oct---10h15---20h00----28------23------9h45
24-oct---10h15---19h45----28------23------9h30
25-oct---10h15---19h30----28------23------9h15
26-oct---10h15---19h15----28------23------9h00
27-oct---10h15---19h00----27------22------8h45
28-oct---10h15---18h45----27------22------8h30
29-oct---10h30---18h45----27------22------8h15
30-oct---10h30---18h30----27------22------8h00
31-oct---10h30---18h15----26------22------7h45
01-nov---10h30---18h00----26------22------7h30
02-nov---10h30---17h45----26------21------7h15
03-nov---10h30---17h30----26------21------7h00

Introduction de la femelle chez le male le 05 Novembre
je les laisse ensemble, sans vaporisations jusqu'au 15 fevrier,

Date------marche---arret--jour-----nuit-----durée
01-févr---10h30---17h30---27------21------7h00
02-févr---10h30---17h45---27------21------7h15
03-févr---10h30---18h00---27------22------7h30
04-févr---10h30---18h15---27------22------7h45
05-févr---10h30---18h30---27------22------8h00
06-févr---10h30---18h45---28------22------8h15
07-févr---10h30---19h00---28------22------8h30
08-févr---10h30---19h15---28------22------8h45
09-févr---10h15---19h15---28------23------9h00
10-févr---10h15---19h30---28------23------9h15
11-févr---10h15---18h45---29------23------9h30
12-févr---10h15---20h00---29------23------9h45
13-févr---10h15---20h15---29------23------10h00
14-févr---10h15---20h30---29------23------10h15
15-févr---10h00---20h30---29------24------10h30
16-févr---10h00---20h45---30------24------10h45
17-févr---10h00---21h00---30------24------11h00
18-févr---10h00---21h15---30------24------11h15
19-févr---10h00---21h30---30------24------11h30
20-févr---10h00---21h45---30------24------11h45
21-févr---10h00---22h00---31------25------12h00


Pour les espèces ovipares, la femelle pond ses oeufs après une durée variable en fonction de l’espèce et de la T° ambiante. Ces oeufs sont pondus dans le sable ou le terreau humide bien exposé à une source de chaleur dans les pays tempérés, et dans une zone à T° constante dans les pays chauds.

La durée de l’incubation est variable en fonction de l’espèce et de la T° du nid de ponte, elle dure de 6 à 12 semaines selon les conditions d’incubation et l’espèce considérée.

En captivité, les oeufs exigent une incubation artificielle dans de bonnes conditions de T° et d’humidité. Il est assez facile de réaliser un incubateur artificiel.

Il est essentiel de déposer rapidement la ponte telle qu’elle a été découverte dans le terrarium et de la mettre dans le substrat de l’incubateur afin d’éviter une mortalité embryonnaire à cause des manipulations excessives et d’une déshydratation. La moyenne des T° idéales d’incubation se situent entre 29 et 31 °C et celle de l’hygrométrie entre 80 et 100%, sur un substrat de vermiculite.

Chez les oiseaux et les mammifères, le sexe des jeunes est déterminé par les chromosomes sexuels particuliers, différents chez le mâle de la femelle. Chez les reptiles, c’est généralement la T° de l’incubation des oeufs qui définit le sexe. Ceci a au moins été clairement prouvé pour les tortues et les crocodiles, et reste encore à étudier et prouver pour les serpents et les lézards.

Chez les tortues par exemple on obtient à 28°C: Que des mâles / à 29°C: 50% de mâles et 50% de femelles / à 30°C: Que des femelles
Les espèces vivipares n’exigent pas d’installation particulière.

Chez certains Boïdés comme les pythons, la femelle couve littéralement ses oeufs en s’enroulant autour de sa ponte: On constate alors une exceptionnelle élévation de la T° de son corps.
Remarque: Ce qui a longtemps été pris pour de l’ovoviviparité (incubation des oeufs à l’intérieur de la femelle et éclosion au moment de la ponte) est aujourd’hui acceptée comme une véritable viviparité puisqu’il existe un vrai placenta dans les oviductes de la femelle.

En captivité, l’accouplement des serpents est plus fréquentes si les animaux de sexes opposés vivent séparément tout au long de l’année, et mis ensemble brutalement. Une période de léger refroidissement pour les espèces des régions chaudes et d’hibernation pour celles des régions tempérées est absolument indispensable.

Tous les régimes alimentaires existent chez les Sauriens: Carnivore, insectivore ou végétarien, avec parfois un mélange chez certaines espèces.
Les grands lézards comme les varans sont nourris de souris, rats, pâtées pour chiens et chats et d’oeufs de poule.

Les insectivores sont nourris d’un mélange varié de sauterelles, blattes, grillons, vers de farine, teignes de ruche, et pâtée pour chats.

Les végétariens doivent avoir un mélange varié de fruits et légumes frais coupés en morceaux mélangés
Certains petits lézard du genre Phelsuma apprécient aussi le miel et les compotes de fruits.