Terrarium


                              Construction de base




                                               Dimensions du terrarium : Longueur 204 cm
                                                                                          Largeur 60 cm
                                                                                          Hauteur 100 cm               
                                                 En bois melaminé blanc.


Chaque terrarium doit avoir une dimension adaptée à l’espèce qu’il va héberger et au nombre d’individus qu’il contiendra.

 Il doit reconstituer à la fois le biotope et le microclimat du milieu de provenance de l’espèce considérée. Il est par conséquent essentiel de connaître avec précision la provenance exacte de l’animal détenu.

 Si l’espèce et mal connue, il sera nécessaire de l’installer dans un terrarium aménagé en fonction des besoins d’une espèce de la même niche écologique et au mode de vie semblable.

Les matériaux de base peuvent être des plus variés, seule la façade exposée au public nécessite d’être vitrée.

 Moins un reptile est soumis au stress extérieur, mouvements autour de la cage, bruits, courants d’air, mieux il se portera.

D’où l’intérêt de prévoir une certaine profondeur pour tous les terrariums, une grande largeur pour les espèces terrestres et une grande hauteur pour les espèces arboricoles.

Les espèces inféodées au milieu aquatique nécessiteront, en plus, un vaste bassin au remplissage et à la vidange facile.

L’idéal est de prévoir des reliefs qui cacheront les points de chauffage au sol ainsi que les sources lumineuses gênantes pour le public, et d’aménager dès la construction un bassin et de creux pour les futures plantations.

L’ensemble doit être réalisé en un matériau durable et un revêtement facile à nettoyer: béton projeté, résine synthétique, pierres bétonnées, etc.

                                      Aération

Deux aérations ne se faisant pas directement face, afin d’éviter les courants d’air, sont au minimum nécessaires, dont une doit être placée près du haut du terrarium pour éviter toute accumulation excessive de chaleur ascendante.

Pour les grands terrariums, un système de ventilation est parfois utile pour améliorer l’apport d’air nouveau



Le chauffage : règles de base.


Comme tous les reptiles, les Scinques sont des animaux poïkilothermes et ectothermes.

A savoir et respectivement que leur température corporelle est variable et qu’elle est dépendante de la température du milieu.

Néanmoins, là encore comme tous les reptiles, pour fonctionner correctement leur corps a besoin de chaleur : entre 25 et 35°C selon les espèces et les besoin de l’animal : digestion, gestation, repos…

Le terrarium doit reconstituer les conditions climatiques d’origine de l’anima pour lesquels la physiologie de l’espèce est adaptée.

 En dehors de ces conditions optimales la santé de l’animal es en danger à court ou moyen terme selon l’éloignement d’avec ces conditions.


Règles d’or du chauffage s’orientent autour de la notion de choix de la température d’exposition.

· La répartition du chauffage n’est pas uniforme :


Il y a une zone chauffée et une zone no chauffée.

· La température ambiante :


Grâce à cette alternance de zone chauffée et no chauffée on retrouve une variation de température d’un bout à l’autre du terrarium. C’est la température ambiante, elle doit varier d’au moins 5°C.

· Le point chaud :


Restreint, il occupe en général une surface correspondant à la taille de l’animal. Elle est de 3 à 8°C supérieure à la température ambiante max.
 
Une règle simple : Plus le point chaud est restreint plus sa température peut-être élevée.

· L’important est de proposer à l’animal des températures élevées (+ de 30°C) mais aussi une possibilité de retraite (zone non chauffée).

· Extinction du chauffage la nuit pour une baisse de 5 à 10°C.


Les aération ont un rôle primordial.


Il vaut mieux équiper le terrarium d’un chauffage plus puissant mais de grandes aération (car qui dit grandes aération dut permet de haleur).

Car dans ce cas, la chaleur ne reste pas confinée dans le terrarium, ce qui aurait pour effet d’uniformiser la chaleur dans tout le terrarium.

 De grandes aération permettent d’avoir un point chaud bien chaud mais aussi d’évacuer cette chaleur avant qu’elle n’envahissent tout le terrarium.

 Pour cela par exemple, placer de grandes aérations au-dessus du spot voire même de grillager toute la surface au-dessus du point chaud.

Globalement, pour les espèces issues de milieux tropicaux ou équatoriaux humides, les températures conseillées sont entre 25 et 30°C, 32-33°C au point chaud et 20-22°C la nuit.


Pour les espèces de milieu semi-arides à arides (tropicaux) : 25-30°C ambiante mais 35-36°C au point chaud et 20°C la nuit.



Quant à certaines espèces réellement héliophiles de milieux désertiques chaud : 27-32°C ambiante, 35-40°C au point chaud.

Pour les espèces de milieux tempérés ou méditerranéennes : 24-27°C ambiante, 28-30°C au point chaud (32-33°C pour les espèces de milieux tempérés mais sec type Méditerranée) et 18-20°C la nuit.


                Quel type de chauffage pour les Scinques ?


On préfèrera les chauffages aériens car les scinques sont fouisseurs.

 Les chauffages type câbles et plaques chauffantes chauffent le substrat, les animaux ont tendance à rester dans ce substrat pour se réchauffer.

  Il y a aussi des risques de brûlures. En touts cas ne jamais mettre de câble ou plaque chauffante dans le terrarium ! Toujours sous le verre du terrarium.

L’ampoule est placée à une extrémité du terrarium et dirigée en biais. Ainsi inclinée vous aurez un gradient thermique grâce à l’inclinaison des rayons.

Si vous la placez à la verticale elle va chauffer violemment une zone et n’offrir aucune nuance. Pour optimiser la chaleur fournie, placez une pierre plate ou quelconque plate forme ou plaque de couleur sombre. Le noir et le brun emmagasinent la chaleur.

  Enfin, pour mes espèces agiles ou arboricoles, dirigez la lumière (et donc la chaleur) vers une grosse branche. En s’approchant plus ou moins de la lampe les animaux régulent leur température.

Toutes les ampoules ont en revanche un défaut : leur courte durée de vie et leur tendance à assécher l’air. Néanmoins elles offrent ne chaleur naturelle car comme le soleil provenant d’n haut et lumineuse.

  
  Les ampoules Infra-rouges :










On les trouve sous forme de bulbes ou de spots. Ceux sous forme de bulbes n’ont pas d’intérêt particuliers.

Ces lampes sont souvent teintées de rouge, mais il en existe des blanches.

Mais attention ! Il faut la mention Infra-Rouges (infra-red en anglais) ou IR ! En effet, les vrais infra-rouges sont invisibles !!! Si ces lampes sont parfois teintées de rouge c’est par convention, mais la couleur rouge n’a aucun intérêt autre que d’être rouge.

Ces ampoules sont puissantes et chauffent plus que les spots classiques, elles sont aussi plus chères. On trouve différentes puissances. On peut acheter ces ampoules dans les animaleries mais aussi les magasins agricoles sous forme de lampes pour poussins.

 Néanmoins les puissances sont souvent importantes (100,150 ou 250W) même si le prix est faible.

Pour un terrarium de 100x60 une ampoule de 60W suffit, les ampoules pour poussins de forte puissances st à réserver aux terrariums ben aérés et d’au moins 120x60 cm de base et 50 cm de hauteur minimum car il y a des risques de brulûres.


 Les spots classiques :

Ils conviennent très bien pour tous types de terrarium.
 Moins chers ils existent en nombreuses puissances : 25,30, 40 W pour les E14 et 40, 60, 75 et 100W pour les E27.

 Pour un terrarium de 100x60 cm dans une pièce à 20-22°C un spot de 60W suffit pour un terrarium en bois, 75W seront peut-être nécessaires dans un terrarium en verre ou pourvu de grandes aérations.

 On les place dans des spots ou des douilles nues (céramiques.) On peut les mettre dans ou hors du terrarium, mais dans le cas de terrariums humides, il faut les placer à l’extérieur.

                     
Les lampes à vapeur de mercure.


Existent en 80 ou 125W, mais également la fameuse "Vitalux" d'Osram qui reste la meilleure de toutes mais n'existe qu'en 300 W (utilisables dans de grands terrariums d'au moins 150x80x80 cm. 

Ces ampoules de grande taille sont très énergétique et diffusent des UV.

Mais leur utilisation est réservée à de grand terrarium très ouverts d’au moins 120x80 cm de surface et 60 cm de haut. Très utile en revanche pour les terrariums arboricoles de plus de 80 cm de haut.

Une limite est fixée par le constructeur (en générale entre 30 et 50 cm), en-deça de laquelle l’animal est en danger s’il s’approche trop.

Ces ampoules ont un revanche un très bel effet sur les animaux car sa lumière est très proche du soleil. Our les animaux désertricoles c’est un régal !

                          

 Les ampoules céramiques :

Elles replacent les câbles chauffants pour offrir un chauffage ambiant et non dirigé comme les spots. Utiles pour les terrarium tropicaux humides de grande taille (pour Corucia zebrata notamment).

Contrairement à ce que la plupart des fabricants préconisent, les placer tout en haut du terrarium muni d’un réflecteur vers le bas gaspille énormément de chaleur.

 Il est préférable de placer ces ampoules avec une grille de protection (très important !!) au milieu du terrarium car ces ampoules diffusent de l’énergie partout, de plus l’air ne fois chauffé a tendance à monter.
                         
 Utilisation d’un thermostat :


Le thermostat permet de réguler la température pour éviter les élévation incontrolées de la température mais également de faire des économies d’énergies bien salutaires quand on possède beaucoup d’animaux.


Il faut dire que la terrariophilie est une passion coûteuse en énergie.
Le thermostat est composé d’une sonde et d’un moyen de réglage de la sensibilité du thermostat.


Le thermostat ne fait pas varier l’intensité du chauffage : il allume ou éteint c’est tout !

 Ce n’est pas comme un variateur de lumière. On règle sur le cadran du thermostat la valeur qu’on souhaite (30°C par exemple).

Quand la sonde détecte une température ,inférieure 30°C il allume les appareils qui y sont branchés. Au-dessus de cette température, il les éteint.

On place en général la sonde dans la partie chauffée du terrarium, mais attention à ne pas la placer trop près des sources de chaleur. On regle alors la tempérture à 30-32°C, mais il faut souvent jongler avec le reglage pour obtenir ce qu'on veut.




Du fait de la particularité physiologique des reptiles, qui sont des animaux à la fois ectothermes et hétérothermes, c’est probablement le critère technique de l’aménagement du terrarium le plus important.

Concernant les espèces de milieux secs, le chauffage doit se réaliser à la fois par un câble chauffant le sol et des lampes chauffant l’air ambiant.

Au contraire, pour les espèces de milieux humides, le chauffage ne doit pas assécher l’atmosphère et ne se fera que par le sol, si possible en dessous du bassin ou de l’abreuvoir pour faciliter l’évaporation et le maintien du taux d’humidité.

Chez les Chéloniens aquatiques et Crocodiliens, le chauffage doit se faire par l’eau maintenue à environ 25°C et par quelques plages de béton ou de pierres chauffées le jour à 28-30°C et non chauffées la nuit.

Tous les chauffages intermédiaires peuvent être combinés en fonction des biotopes à reconstituer, précisément pour chacune des espèces considérées.

Dans tous les cas, un point chaud au sol (reptiles terrestres) et un point chaud sur une terrasse (reptiles de milieux rocheux) ou une branche haute (reptiles arboricoles) est toujours indispensable afin que l’animal puisse y séjourner plus ou moins longtemps selon ses besoins énergétiques journaliers.


La réalisation de ces points chauds doit se faire par une combinaison de câbles chauffants disposés sous une pierre, un abreuvoir, une cachette ainsi que d’un jeu de spots lumineux dont les faisceaux éclairants et chauffants seront dirigés sur une grosse branche ou un rocher du décor.

On peut aussi fabriquer un rocher chauffant au moment de la construction de base du terrarium en plaçant dans le fond un gros bloc de polystyrène expansé que l’on recouvrira de béton et de pierres décoratives.

 On retire ensuite le polystyrène en le brûlant à la flamme d’un chalumeau, et on installe à la place une ampoule chauffante en céramique qui chauffera le faux rocher.

La maîtrise des T° d’ambiance comme celle des points chauds, autant que leurs variations au cours des cycles journaliers et saisonniers doit se faire par le biais de thermostats couplés à une sonde thermique et à un système de minuterie programmée pour chaque terrarium et chaque saison.

 Chacun devra être équipé de son propre appareillage et géré par son propre programme.





Par exemple : pour un iguane commun (Iguana iguana), on installera un câble chauffant sous l’abreuvoir afin d’atteindre une T° d’ambiance générale de 25 à 27°C ainsi qu’un taux élevé d’hygrométrie.

On installera également deux spots lumineux puissants dirigés sur deux branches principales du décor situées l’une tout à fait en haut du terrarium et l’autre à mi-hauteur pour y produire deux points chauds à 32 ou 33°C sur lesquels séjournera l’animal le plus clair de son temps, comme dans la nature il s’expos une grande partie de la journée à la lumière et la chaleur du soleil.

                                     Eclairage

La lumière exerce une action positive sur le métabolisme de tous les êtres vivants selon son intensité, sa durée ainsi que son alternance entre le jour et la nuit appelée “photopériode”.

Ceci est si important que le bon respect des cycles lumineux naturels associés aux cycles de T° suffisent à déclencher l’activité de reproduction chez les reptiles.

Sa composition spectrale à également une incidence sur le développement des animaux comme de plantes.

 La photopériode nécessaire à chaque espèce est directement calquée sur celle existant sous la latitude d’origine de l’espèce en question.

Par exemple : un reptile vivant sous l’équateur nécessite 12 heures de jour et 12 heures de nuit toute l’année, alors qu’un autre vivant en Europe nécessite 14 à 15 heures de jour en été et de nuit en hiver, avec une diminution et une augmentation progressive du jour en automne et au printemps.

Pour ceux vivant entre les deux latitudes, tous les intermédiaires existent. 

La qualité et le perfectionnement technique du matériel d’éclairage actuel nous permet de restituer aux reptiles en captivité une ambiance lumineuse dont la qualité, l’intensité et la durée peuvent se rapprocher le plus fidèlement possible des critères rencontrés dans la nature.

Remarque: Le spectre lumineux des lampes ordinaires, tubes fluorescents ou ampoules à incandescence, ne réalise qu’un apport de lumière blanche visible.

Seules les lampes spécialement destinées aux l’élevages des reptiles apportent un  rayonnement ultraviolet indispensable aux Sauriens, Chéloniens et Crocodiliens.

Ces lampes spéciales UV doivent être installées dans ces terrariums en plus des lampes éclairantes ordinaires, à une distance avoisinant 35 cm de l’animal et sans aucune présence de vitre entre les deux.

Les UVB sont nécessaires à l’assimilation intestinale du calcium puis à la calcification du squelette des animaux, alors que les UVA sont nécessaires à leur reproduction, ainsi qu’au développement des plantes.


          
             Aménagement terrarium 

                                            

                                       Substrat


Le choix du substrat mérite une très grande réflexion.

 Celui-ci doit remplir plusieurs conditions:

 correspondre au biotope du reptile, être facilement nettoyé ou remplacé, ne pas favoriser le développement de germes pathogènes, être absorbant et confortables pour le reptile et être esthétique aux yeux du public (zoos ou autres).

Par-dessus un sol de béton, de dalles de pierre ou de résine synthétique, il faut réaliser différentes zones en utilisant des substrats variés.

 De très nombreux matériaux peuvent êtres utilisés:

 Tourbe sèche ou humide, copeaux de bois blanc, fragments d’écorces de pins, feuilles mortes séchées, mousse végétale, gravillons, sables plus ou moins fins, galets, morceaux de roches, dalles de pierre, branches, racines, troncs d’arbre, écorce de liège, etc.

La terre ou le terreau sont à formellement proscrire en tant que substrat car ils favorisent le développement de microbes et de moisissures.

Ils ne doivent être utilisés qu’au fond de creux spécialement prévus dans le sol pour des plantations.

Evidemment la reconstitution du biotope naturel de chaque espèce ne sera crédible que si les matériaux utilisés correspondent vraiment à ceux rencontrés dans la nature où vit le reptile concerné


                                  Décors et plantes


 
                           Le 26/03/2013 : Ma bci âgée de 2 ans, 5100g pour 1,87m.

                         


                       
                        


La décoration interne du terrarium, outre le substrat, se compose de branches, de lianes séchées, de racines tortueuses, de rochers et de plantes naturelles vivantes ou artificielles.



Tous les éléments en bois devront être choisis parmi des essences d’arbres non toxiques, c’est à dire ne contenant aucun tanin naturel, comme c’est le cas du chêne, du châtaigner, du noyer qu’il ne faut jamais utiliser.

Il est préférable de choisir:

Du pin, sapin, pommier, poirier, noisetier, des ceps de vigne, des racines de palétuvier. Ces éléments de bois doivent être écorcés, grattés, brossés, et même sablés si possible, et ensuite désinfectés à l’eau de javel.

D’une façon générale, tous les bois flottés retrouvés au bord des lacs et rivières sont utilisables pour les décors de terrarium.

Les plantes naturelles ne doivent pas être toxiques et doivent être plantées dans du terreau recouvert de galets ou de pierres plates afin d’éviter que les reptiles puissent creuser et faire remonter le terreau.

 Il faut éviter de disposer les plantations au-dessus des câbles chauffants mais plutôt en dessous d’une source lumineuse.

Il faut choisir des plantes dont les exigences biologiques correspondent aux conditions climatiques reconstituées dans le terrarium en question, sans oublier que leur fragilité risque de souffrir des mouvements du reptile.

La disposition des grosses branches dans un terrarium pour reptiles arboricoles, ne doit pas correspondre au courant d’air formé entre deux aérations.

Il est absolument indispensable de construire au moins une cachette par individus détenus dans le terrarium, en écorces, troncs creux ou rochers.


                                       Humidité


Le taux d’humidité des terrariums ou hygrométrie, doit être calqué sur celui d’origine de l’animal concerné.

Les lampes chauffantes assèchent l’atmosphère, alors que le chauffage par le sol disposé sous un bassin va favoriser une forte humidité par évaporation.

Si en plus, on arrose les plantes et on pulvérise les décors, le taux d’humidité sera encore plus élevé dans le terrarium en question.

A partir de là, toutes les combinaisons sont possibles et tous les climats peuvent être reconstitués artificiellement et facilement.


                                Abreuvoirs et bassins


Tout terrarium doit comporter un abreuvoir plus ou moins grand, intégré ou non dans la construction de base, facile à nettoyer et à vidanger.

Cet abreuvoir doit carrément être remplacé par un bassin pour les terrariums de biotopes humides, semis-aquatiques ou aquatiques.

Les abreuvoirs doivent être constitués de matériaux lourds pour ne pas se renverser trop facilement, et ils doivent contenir une pierre allongée remontant jusqu’au bord pour éviter la noyade de certains petits reptiles.

Ceci concerne également les terrariums désertiques hébergeant des reptiles réputés ne jamais boire, car leur comportement en captivité peut parfois être modifié.

Certains animaux de biotopes très humides ne boivent pas dans un abreuvoir mais absorbent les gouttelettes d’eau pulvérisée sur les plantes ou même sur leur propre corps.

C’est le cas des petits lézards et serpents de moeurs arboricoles.

            
              Nettoyage des terrariums








Le nettoyage des terrariums doit impérativement être réalisé chaque jour.

Les excréments doivent être enlevés le plus rapidement possible, pour éviter tout développement bactérien, et l'emplacement où ils se trouvaient doit être rincé à l'eau claire.

Les Sauriens et les Chéloniens salissent leur terrarium chaque jour, alors que les Ophidiens font leurs excréments le lendemain de leur prise de nourriture ou quelques jours plus tard.

L'eau de l'abreuvoir doit aussi être changée chaque jour ou au plus  tous les deux jours si elle n'est pas souillée.

 Celle des bassins doit être changée dès qu'elle est souillée par des excréments ou qu'elle commence à troubler, minimum 1 fois par semaine.

Le rinçage à l'eau ne suffit pas, il faut brosser les parois du bassin pour décoller les souillures ou les algues en formation qui se développe rapidement vu les T° des terrariums.

Si nécessaire, la désinfection des terrariums se fait à l'eau froide javellisée, en dehors de la présence des animaux.

Les terrariums doivent être lavés à grande eau puis désinfectés chaque fois qu'un animal est trouvé malade ou mort.

 Ce n'est qu'après un vide sanitaire d'au minimum deux semaines qu'un autre animal sera installé dans la cage d'un animal mort dans celle-ci.

Pour ma part, les terrariums désertique(secs), sont désinfectés minimum 2 fois par année, les terrariums  tropicaux(humides), minimum 4 fois par année.

Ce qui veux dire:

Vider, nettoyer, désinfecter, changement complet des litières, mousses, terreaux ou autres, nettoyages et désinfections des décors, cailloux, branches, etc.

Et bien sûr un contrôle de l'animal qui se fait normalement et de toute façon tous les jours.