Acclimatation des reptiles
Acclimatation
28/04/2013
Arrivée de ma dernière BCI dh sunglow femelle sharp, 2 ans pour 3kgs.
23/01/12
BCI dans son terrarium depuis 7 mois avec juste un peu de stresse au départ normal pour un juvénile, qui a maintenant bien grandi sans problème.
Lors de l'aquisition d'un animal provenant d'un commerce animalier, une période d'acclimatation est indispensable à tout individu.
Cette aclimatation se réalise en même temps que la quarantaine, et elle consiste en une période d'observation et d'installation de l'animal lui-même vis à vis de son nouvel environnement.
La quarantaine étant pratiquement le contraire, puisqu'elle consiste en la mise en observation de l'animal par son gardien.
L'acclimatation des Ophidiens et des Sauriens, animaux agiles, consiste surtout à habituer ces animaux à leur nouvel espace réduit, où la fuite n'est plus possible. Celle des Chéloniens est plus facile car ils sont moins vifs et se réfugient aisément dans leur carapace.
Chez les reptiles nous avons affaire à des animaux particulièrement sensibles aux stress, qui ont tendance à fuir ou à se dissimuler au moindre dérangement, ou au contraire à adopter un comportement défensif.
Exposer un reptile non acclimaté dans un terrarium, où circulent des personnes à une distance intolérable pour le psychisme de l'animal, se termine presque toujours par un échec, autrement dit sa mort. Sous l'effet du stress, l'animal s'affaiblit et refuse toute nourriture.
Plus les animaux sont agiles et nerveux, plus ils risquent de se blesser en heurtant les vitres et les grillages lors de mouvements de fuite. L'acclimatation de jeunes animaux sera bien plus facile que pour des grands specimens plus âgés.
De même que celle d'animaux nés en captivité ne sera quasiment pas nécessaire. Pour obtenir de bons résultats, les conditions offertes à l'animal doivent être optimales, selon les critères déjà cités, mais en plus, il faut éviter le plus possible tout dérangement inutile.
Assurer un maximum de calme et de sécurité pendant quelques semaines va aider l'animal à accepter d'abord notre présence et ensuite adopter son nouvel environnement.
Pendant cette période, les animaux doivent disposer de cachettes, et on doit offrir aux Sauriens et Chéloniens le plus grand choix dans le régime alimentaire pour faciliter la reprise de ces habitudes.
Pour les ophidiens, on choisira comme nourriture des proies de taille inférieure à la normale, car le serpent trop nerveux ou se trouvant encore dans une phase d'insécurité va plutôt adopter un comportement défensif et refusera de se nourrir.
Les proies leur seront présentées vivantes, mais légèrement assommées, le matin, l'après-midi ou le soir, selon les habitudes de chasse de l'espèce, mais surtout pendant leur activité optimale.
Pour éviter les accidents, la proie refusée ne devra jamais rester dans la cage plus d'une heure, et encore moins une nuit entière, si elle est encore vivante.
Si le serpent refuse une proie, on doit essayer avec une taille plus petite ou plus grande, dans d'autres conditions de T°, d'éclairage ou à une autre période de la journée.
En cas de refus total de nourriture, il ne faut pas hésiter à présenter d'autres animaux qui pourraient servir de proie, car la détection olfactive est fortement développée chez tous les reptiles grâce à leur langue et leur organe de Jacobson.
Une petite différence d'odeur peût-être décisive.
Il faudra aussi toujours penser à vermifuger les nouveaux pensionnaires pour éviter toute contamination parasitaire des anciens occupants du terrarium, mais aussi pour une amélioration rapide de l'appétit et donc de l'état d'embonpoint du reptile.
Cela se fera en trois prises à trois semaines d'intervalles, renouvelé six mois puis douze mois plus tard. L'administration du vermifuge peut très bien se faire par l'intermédiaire d'une proie si l'animal mange spontanément.
De même, un traitement acaricide par pulvérisations répétées chaque semaine pendant toute la quarantaine sera obligatoire à l'arrivée de tout nouvel individu dans un élevage.
Ce afin d'éviter la contamination de l'ensemble de l'établissement par les acariens vecteurs de maladies bactériennes et parasitaires graves, mais aussi surtout virales qui se développent généralement de manière explosive et de toute façon toujours dramatiques.
Quarantaine
Lors de l'acquisition d'un nouvel animal, celui-ci devra obligatoirement subir une période d'isolement appelée quarantaine, loin de tout autre individu, afin de ne pas contaminer les autres occupants dans son nouvel espace vital.
La période de quarantaine peut se faire dans un milieu semi-stérile, sans aucun décor, dans des récipients en verre ou en matière plastique transparente, placés dans une T° ambiante correspondant à leur biotope. Selon les besoins, cette période nécessite une observation d'environ un mois, qui permettra de diagnostiquer d'éventuelles maladies.
Dans ce cas, il devra être soigné et ne sera ajouté au reste de l'élevage que parfaitement guéri et acceptant de se nourrir sans problème.
Le premier jour de la quarantaine sert en principe à la réhydratation et à une évacuation des matières fécales. Pour cela, l'animal est placé dans un bain tempéré pendant 6 à 12 heures.
Par la suite, on peut se servir d'une litière en papier absorbant pour les observations nécessaires.
La période de quarantaine peut se faire dans un milieu semi-stérile, sans aucun décor, dans des récipients en verre ou en matière plastique transparente, placés dans une T° ambiante correspondant à leur biotope. Selon les besoins, cette période nécessite une observation d'environ un mois, qui permettra de diagnostiquer d'éventuelles maladies.
Dans ce cas, il devra être soigné et ne sera ajouté au reste de l'élevage que parfaitement guéri et acceptant de se nourrir sans problème.
Le premier jour de la quarantaine sert en principe à la réhydratation et à une évacuation des matières fécales. Pour cela, l'animal est placé dans un bain tempéré pendant 6 à 12 heures.
Par la suite, on peut se servir d'une litière en papier absorbant pour les observations nécessaires.
Quelques observations utiles pour un diagnostic positif
L'aspect de la peau doit être parfait sans pustule, ni ulcère, ni écaille décollée ou surélevée, sans blessure, sans ectoparasites (acariens ou mycoses).
Pour les Ophidiens, la région oculaire et les écailles ventrales seront surtout à contrôler tandis que chez les Sauriens et Chéloniens, les régions du cou et des membres, ainsi que les tympans seront le plus à inspecter.
Pas de présence de lambeaux d'une mue précédente, surtout sur les régions oculaire et caudale pour les Ophidiens.
Chez les Sauriens et Chéloniens la mobilité des membres doit être parfaite, et leur aspect bien charnu.
Comportement normal et harmonieux de la colonne vertébrale lors des mouvements de déplacement du corps.
Les réactions doivent démontrer une bonne vitalité lorsque la T° correspond au besoin de l'espèce.
Un serpent se mettra en position d'intimidation ou de défense, dressé ou en S, si l'on approche. Il se replacera rapidement sur le ventre si on le retourne sur le dos, et cherchera à remonter le long de lui- même si on le suspend par la queue.Il avancera dès qu'on lui tapotera le bout de la queue.
Un Saurien tentera de fuir, mordre, griffer ou frapper de sa queue pour ne pas être saisi.
Bonne réaction de rétraction de la pupille à la lumière intense, surtout pour les espèces qui ont une activité crépusculaire ou nocturne.
Les Sauriens doivent présenter l'oeil grand ouvert et sans écoulement. L'intérieur de la gueule de tout reptile en bonne santé doit une muqueuse de couleur rosée, et ne pas avoir de présence de points hémorragiques, de salive filante ou encore moins de pus entre les dents.
L'extériorisation de la langue doit être vive et fréquente lors d'un stimulus.
Les excréments doivent être compacts et non enveloppés de glaires pour laisser supposer une digestion parfaite. Ils ne doivent pas présenter ou très peu de restes identifiables des proies digérées.
Pour les Ophidiens, la région oculaire et les écailles ventrales seront surtout à contrôler tandis que chez les Sauriens et Chéloniens, les régions du cou et des membres, ainsi que les tympans seront le plus à inspecter.
Pas de présence de lambeaux d'une mue précédente, surtout sur les régions oculaire et caudale pour les Ophidiens.
Chez les Sauriens et Chéloniens la mobilité des membres doit être parfaite, et leur aspect bien charnu.
Comportement normal et harmonieux de la colonne vertébrale lors des mouvements de déplacement du corps.
Les réactions doivent démontrer une bonne vitalité lorsque la T° correspond au besoin de l'espèce.
Un serpent se mettra en position d'intimidation ou de défense, dressé ou en S, si l'on approche. Il se replacera rapidement sur le ventre si on le retourne sur le dos, et cherchera à remonter le long de lui- même si on le suspend par la queue.Il avancera dès qu'on lui tapotera le bout de la queue.
Un Saurien tentera de fuir, mordre, griffer ou frapper de sa queue pour ne pas être saisi.
Bonne réaction de rétraction de la pupille à la lumière intense, surtout pour les espèces qui ont une activité crépusculaire ou nocturne.
Les Sauriens doivent présenter l'oeil grand ouvert et sans écoulement. L'intérieur de la gueule de tout reptile en bonne santé doit une muqueuse de couleur rosée, et ne pas avoir de présence de points hémorragiques, de salive filante ou encore moins de pus entre les dents.
L'extériorisation de la langue doit être vive et fréquente lors d'un stimulus.
Les excréments doivent être compacts et non enveloppés de glaires pour laisser supposer une digestion parfaite. Ils ne doivent pas présenter ou très peu de restes identifiables des proies digérées.
Quelques observations utiles pour un diagnostic négatif
Adynamie, réactions lentes lors d'un stimulus malgré une T° normale.
Peu de réaction de fuite ou de défense.
Mouvements du corps brusques et désordonnés, contorsions, déplacements difficiles.
Pas de réactions de la langue lors d'un stimulus olfactif.
Peu de réaction oculaire à la lumière intense.
Un état d'amaigrissement général et une peau présentant des plis longitudinaux laissent supposer une anorexie, une déshydratation et un parasitisme interne.
Présence importante ou non d'ectoparasites piqués ou mobiles sur la peau présentant des pustules ou des écailles soulevées.
Excréments liquides, gluants, glaireux, jaunâtres, verdâtres ou sanguinolents. Urine d'une teinte verdâtre.
Cavité buccale montrant une salive filante ou présentant un dépôt de pus jaunâtre, de consistance caséeuse. L'intérieur de la gueule doit être bien vascularisé, rose et propre.
D'une manière générale, tout reptile ne se nourrissant pas de lui-même de façon régulière devra être isolé et sérieusement mis en observation et en soins intensifs dans les conditions optimales de l'espèce.
Si les symptômes persistent, il faudra effectuer des analyses bactériologiques avec antibiogrammes, ainsi que parasitaires.
Dans bien des cas, un reptile trop affaibli et atteint dans son état de santé est très difficile à récupérer à long terme, car chez les poïkilothermes les premiers symptômes d'une maladie passent souvent inaperçus pour les non initiés.
Un éventuel traitement médicamenteux est souvent réalisé trop tard. Mais ceci est surtout vrai pour les animaux capturés dans la nature, et ayant subis des stress de voyages dans des mauvaises conditions.
Dans tous les cas douteux, l'animal doit être montré à un vétérinaire qualifié en matière de soins aux reptiles.
Peu de réaction de fuite ou de défense.
Mouvements du corps brusques et désordonnés, contorsions, déplacements difficiles.
Pas de réactions de la langue lors d'un stimulus olfactif.
Peu de réaction oculaire à la lumière intense.
Un état d'amaigrissement général et une peau présentant des plis longitudinaux laissent supposer une anorexie, une déshydratation et un parasitisme interne.
Présence importante ou non d'ectoparasites piqués ou mobiles sur la peau présentant des pustules ou des écailles soulevées.
Excréments liquides, gluants, glaireux, jaunâtres, verdâtres ou sanguinolents. Urine d'une teinte verdâtre.
Cavité buccale montrant une salive filante ou présentant un dépôt de pus jaunâtre, de consistance caséeuse. L'intérieur de la gueule doit être bien vascularisé, rose et propre.
D'une manière générale, tout reptile ne se nourrissant pas de lui-même de façon régulière devra être isolé et sérieusement mis en observation et en soins intensifs dans les conditions optimales de l'espèce.
Si les symptômes persistent, il faudra effectuer des analyses bactériologiques avec antibiogrammes, ainsi que parasitaires.
Dans bien des cas, un reptile trop affaibli et atteint dans son état de santé est très difficile à récupérer à long terme, car chez les poïkilothermes les premiers symptômes d'une maladie passent souvent inaperçus pour les non initiés.
Un éventuel traitement médicamenteux est souvent réalisé trop tard. Mais ceci est surtout vrai pour les animaux capturés dans la nature, et ayant subis des stress de voyages dans des mauvaises conditions.
Dans tous les cas douteux, l'animal doit être montré à un vétérinaire qualifié en matière de soins aux reptiles.