Classification des reptiles
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Ordres
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Sous-ordres
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Familles
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Espèces
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Genres
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Chéloniens
(tortues) - - - - - - - - - - - Crocodiliens - - Rhyncocéphales Squamates (lézards, serpents) - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - |
-
- - - - - - - - - - - - - - - Sauriens (lézards) - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Ophidiens (serpents) - - - - - - - - - - - |
Chélydridés
Kinosternidés Dermatémydidés Platysternidés Emydidés Testudinidés Chéloniidés Dermochélydidés Carettochélydidés Trionychidés Pélomédusidés Chéldés Alligatoridés Crocodylidés Gavialidés Rhyncocéphalidés Gekkonidés Pygopodidés Dibamidés Iguanidés Agamidés Chaméléonidés Scincidés Feyliniidés Corylidés Anélytropsidés Xanthusiidés Téiidés Lacertidés Anguidés Aniellidés Xérosauridés Hélodermatidés Varanidés Lanthanotidés Bipédidés Amphisbénidés Trogonophidés Typhlopidés Leptotyphlopidés Aniliidés Uropeltidés Xénopeltidés Acrochordidés Boidés Colubridés Elapidés Hydrophiidés Vipéridés Crotalidés |
2
21 1 1 76 39 4 1 1 20 14 31 7 13 1 1 400 13 3 700 300 85 700 4 48 1 11 200 150 40 2 4 2 24 1 3 120 10170 40 10 43 1 2 70 1100 200 50 60 50 |
chélydres
tortues à plastron articulé dermatémyde tortue à grosse tête émydes tortues terrestres tortues marines tortue-luth tortue osseuse sans écailles tortues molles péloméduses tortues à coup de serpent alligators et caïmans crocodiles et faux gavial gavial tuatara ou sphénodon geckos lézards à pattes vestigiales orvets fouisseurs iguanes,basilics,phrynosomes agames caméléons scinques scinques apodes cordyles, gerrhosaures scinque apode du Mexique lézards nocturnes téjus lézards orvets, ophisaures anielles apodes xérosaures hélodermes varans varan sourd de Bornéo amphisbènes bipèdes amphisbènes amphisbènes à queue pointue serpents aveugles serpents filiformes serpents tubes serpents à queue armée xénopeltis ou serpent irisé acrochordes aquatiques boas, pythons ,anaconda couleuvres cobras, mambas, serpents-corail serpents de mer vipères crotales |
Mode de vie des reptiles en captivité
26/01/2012 : BCI sous la rosée du matin
La vision du serpent, petit lien pour télécharger un logiciel gratuit afin de se mettre à la place d'un serpent :
www.download3000.com/download_15579.html
Les Ophidiens sont, d’une manière générale, des animaux solitaires. excepté pendant leur période de reproduction où l’on observe parfois un comportement de rivalité entre mâles.
Toutefois, en dehors des périodes d’accouplements, la plupart des espèces tolère sans trop de problèmes une détention commune intra-spécifique. Cependant, il faut toujours garder à esprit que l’ophiophagie (cannibalisme entre serpents) est toujours une éventualité à ne jamais écarter, en particulier chez les individus juvénile
Ceci est encore plus vrai, dans la cas des espèces normalement ophiophages telles que les couleuvres du genre Lampropeltis, cobra royal, Ophiophagus hannah...
Aussi, une règle d’or devra toujours être respectée: lors du nourrissage, la séparation momentanée des individus vivants dans le même terrarium afin d’éviter entre eux des morsures et des constrictions parfois dramatiques.
De la même façon, il faut toujours assommer les proies, souris ou rats, avant leur distribution aux serpents afin d’éviter que ceux-ci ne se fassent gravement mordre eux- mêmes par une proie vivante en détresse.
Dans le même ordre d’idée, il est indispensable de pulvériser à l’eau tiède le sol et les décors du terrarium après nourrissage afin d’en éliminer les traces olfactives laissées par les proies, qui sans cela, pourraient relancer l’excitation des serpents venant d’être nourris.
L’espace vital chez les Ophidiens étant beaucoup plus restreint que chez les Sauriens, leur comportement de défense territoriale est très peu développé.
Toutefois, en dehors des périodes d’accouplements, la plupart des espèces tolère sans trop de problèmes une détention commune intra-spécifique. Cependant, il faut toujours garder à esprit que l’ophiophagie (cannibalisme entre serpents) est toujours une éventualité à ne jamais écarter, en particulier chez les individus juvénile
Ceci est encore plus vrai, dans la cas des espèces normalement ophiophages telles que les couleuvres du genre Lampropeltis, cobra royal, Ophiophagus hannah...
Aussi, une règle d’or devra toujours être respectée: lors du nourrissage, la séparation momentanée des individus vivants dans le même terrarium afin d’éviter entre eux des morsures et des constrictions parfois dramatiques.
De la même façon, il faut toujours assommer les proies, souris ou rats, avant leur distribution aux serpents afin d’éviter que ceux-ci ne se fassent gravement mordre eux- mêmes par une proie vivante en détresse.
Dans le même ordre d’idée, il est indispensable de pulvériser à l’eau tiède le sol et les décors du terrarium après nourrissage afin d’en éliminer les traces olfactives laissées par les proies, qui sans cela, pourraient relancer l’excitation des serpents venant d’être nourris.
L’espace vital chez les Ophidiens étant beaucoup plus restreint que chez les Sauriens, leur comportement de défense territoriale est très peu développé.
Sauriens
Les Sauriens, au contraire, possèdent un comportement hiérarchique de rivalité territoriales et de domination entre mâles. De violents combats, pouvant aller jusqu'à la mort du plus faible, sont parfois observés entre les mâles d' un même terrarium trop petit et parfois même entre femelles adultes. C'est pour cela que l' espace vital doit être plus grand chez les Sauriens que chez les Ophidiens pour éviter ce stress de concurrence qui sera la cause de bien des échecs.
En milieu naturel, l'animal dominant peut établir son territoire à l'écart de son rival, ce qui est difficilement possible en captivité.
D'après les observations en milieu naturel, pour atteindre leur activité optimale, la plupart des Sauriens diurnes présentent un besoin thermique plus important que les autres reptiles vivant dans le même biotope. Les autre stimulus indispensables pour un comportement optimal des Sauriens diurnes sont l'intensité de la lumière reçue, le temps d'exposition au rayonnement de celle-ci, ainsi que la composition spectrale de la source lumineuse de leur espace vital.
Plus nous arrivons à nous rapprocher de la qualité spectrale émise par le soleil, meilleur sera la santé et le comportement de nos pensionnaires. Cela signifie notamment que la présence de rayonnements UltraViolets de type B est absolument indispensable chez les Sauriens pour leur permettre une assimilation intestinale du calcium, puis une parfaite construction osseuse grâce à la synthèse interne de la vitamine D3. Cet apport d'UVB est également indispensable aux Chéloniens et aux Crocodiliens en captivité, mais ne l'est absolument pas aux Ophidiens.
ATTENTION: tout vitrage de verre normal arrête les ultraviolets indispensables aux lézards, tortues et crocodiles !!!
En milieu naturel, l'animal dominant peut établir son territoire à l'écart de son rival, ce qui est difficilement possible en captivité.
D'après les observations en milieu naturel, pour atteindre leur activité optimale, la plupart des Sauriens diurnes présentent un besoin thermique plus important que les autres reptiles vivant dans le même biotope. Les autre stimulus indispensables pour un comportement optimal des Sauriens diurnes sont l'intensité de la lumière reçue, le temps d'exposition au rayonnement de celle-ci, ainsi que la composition spectrale de la source lumineuse de leur espace vital.
Plus nous arrivons à nous rapprocher de la qualité spectrale émise par le soleil, meilleur sera la santé et le comportement de nos pensionnaires. Cela signifie notamment que la présence de rayonnements UltraViolets de type B est absolument indispensable chez les Sauriens pour leur permettre une assimilation intestinale du calcium, puis une parfaite construction osseuse grâce à la synthèse interne de la vitamine D3. Cet apport d'UVB est également indispensable aux Chéloniens et aux Crocodiliens en captivité, mais ne l'est absolument pas aux Ophidiens.
ATTENTION: tout vitrage de verre normal arrête les ultraviolets indispensables aux lézards, tortues et crocodiles !!!
Chéloniens
D'un mode de vie très variable d'une espèce à l'autre, en fonction du biotope, terrestre, aquatique ou marin, les Chéloniens sont cependant assez solitaires et ne se retrouvent entre congénères qu'au moment de la reproduction. Ceci concerne moins les espèces aquatiques qui peuvent vivre en groupes très nombreux à condition que la nourriture soit abondante.
Les mâles se livrent aussi à des combats territoriaux, et les espèces carnivores peuvent se mutiler sérieusement.
Les mâles se livrent aussi à des combats territoriaux, et les espèces carnivores peuvent se mutiler sérieusement.
Crocodiliens
Très grégaires, les crocodiliens vivent généralement en groupes parfois importants, et si certains combats territoriaux peuvent avoir lieu, il s'établit rapidement une hiérarchie sociale qui définit strictement les rapports entre les individus. L'observation d'une quarantaine représentant une période d'acclimatation est aussi toujours à respecter lors de l'aquisition récente d'un nouvel animal.
L'aménagement intérieur du terrarium doit être conçu de façon à offrir à l'animal un maximum de plages différentes de températures lui permettant une bonne thermorégulation respectant les besoins physiologiques correspondant à chaque moment des cycles journaliers et saisonniers propre à l'espèce.
Une différence entre les températures diurnes et nocturnes est également indispensable à la très grande majorité des espèces de reptiles.
L'aménagement intérieur du terrarium doit être conçu de façon à offrir à l'animal un maximum de plages différentes de températures lui permettant une bonne thermorégulation respectant les besoins physiologiques correspondant à chaque moment des cycles journaliers et saisonniers propre à l'espèce.
Une différence entre les températures diurnes et nocturnes est également indispensable à la très grande majorité des espèces de reptiles.
Thermorégulation des reptiles
Incapables de maintenir une température interne constante, les reptiles sont des vertébrés à températures variable et non "animaux à sang froid" comme on l'entend trop souvent.
Ils doivent utiliser les sources de réchauffement ou de refroidissement du milieu extérieur pour maintenir leur organisme à une température idéale: ils sont ainsi appelés "ectothermes".
Par ailleurs, subissant toutes les variations de températures du milieu ambiant, ils sont dits "animaux à température variable" ou "hétérothermes" ou encore "poïkilothermes".
Leur métabolisme est très bas et d'un mauvais rendement énergetique. Ils luttent difficilement contre le froid avec leurs écailles représentant un mauvais isolant ainsi que leur graisse sous-cutanée peu abondante. La lutte contre le chaud est cependant plus facile, mais chaque espèce à toutefois une limite maximale à respecter.
La thermorégulation physiologique, telle qu'on la connaît chez les vertébrés "endothermes" que sont les mammifères et les oiseaux, est inefficace ou inexistante chez les reptiles.
Cela veut dire qu'ils ne sont pas capables d'augmenter ou d'abaisser leur température corporelle lorsqu'ils se trouvent dans un milieu trop froid ou trop chaud.
On peut toutefois trouver une exception particulière à cette caractéristique, c'est le cas de l'augmentation volontaire de quelques degrés de la température corporelle des femelles de pythons couvant les oeufs.
Par contre, un moyen thermo-physique est utilisé pour réguler leur température interne. Il s'agit d'une charge et décharge des calories emmagasinées par l'organisme sur des sites précis plus ou moins réchauffés par le soleil ou par chauffage artificiel, ceci, par simple déplacement de l'animal.
Ces séjours plus ou moins prolongés sur des sites exposés ou non à une source de chaleur par mouvements volontaires de la part de l'animal représentent un phénomène que l'on peut qualifier de thermorégulation comportementale.
Chaque espèce de reptile possède une température optimale d'adaptation physiologique dite "température moyenne préferée" (TMP). On réussi de plus à définir une "température maximale critique" (TMC), mortelle pour l'animal qui s'y trouve exposé trop longtemps.
Si la T° ambiante tombe en dessous de la TMP, il se produit un engourdissement de l'animal pouvant aboutir à la mort si la baisse est brutale ou prolongée. Pour les espèces de climats tempérés, une baisse progressive amène à l'hibernation.
Si la T° s'élève au dessus de la TMC, la mort de l'animal survient par un phénomène s'apparentant à la cuisson
Ils doivent utiliser les sources de réchauffement ou de refroidissement du milieu extérieur pour maintenir leur organisme à une température idéale: ils sont ainsi appelés "ectothermes".
Par ailleurs, subissant toutes les variations de températures du milieu ambiant, ils sont dits "animaux à température variable" ou "hétérothermes" ou encore "poïkilothermes".
Leur métabolisme est très bas et d'un mauvais rendement énergetique. Ils luttent difficilement contre le froid avec leurs écailles représentant un mauvais isolant ainsi que leur graisse sous-cutanée peu abondante. La lutte contre le chaud est cependant plus facile, mais chaque espèce à toutefois une limite maximale à respecter.
La thermorégulation physiologique, telle qu'on la connaît chez les vertébrés "endothermes" que sont les mammifères et les oiseaux, est inefficace ou inexistante chez les reptiles.
Cela veut dire qu'ils ne sont pas capables d'augmenter ou d'abaisser leur température corporelle lorsqu'ils se trouvent dans un milieu trop froid ou trop chaud.
On peut toutefois trouver une exception particulière à cette caractéristique, c'est le cas de l'augmentation volontaire de quelques degrés de la température corporelle des femelles de pythons couvant les oeufs.
Par contre, un moyen thermo-physique est utilisé pour réguler leur température interne. Il s'agit d'une charge et décharge des calories emmagasinées par l'organisme sur des sites précis plus ou moins réchauffés par le soleil ou par chauffage artificiel, ceci, par simple déplacement de l'animal.
Ces séjours plus ou moins prolongés sur des sites exposés ou non à une source de chaleur par mouvements volontaires de la part de l'animal représentent un phénomène que l'on peut qualifier de thermorégulation comportementale.
Chaque espèce de reptile possède une température optimale d'adaptation physiologique dite "température moyenne préferée" (TMP). On réussi de plus à définir une "température maximale critique" (TMC), mortelle pour l'animal qui s'y trouve exposé trop longtemps.
Si la T° ambiante tombe en dessous de la TMP, il se produit un engourdissement de l'animal pouvant aboutir à la mort si la baisse est brutale ou prolongée. Pour les espèces de climats tempérés, une baisse progressive amène à l'hibernation.
Si la T° s'élève au dessus de la TMC, la mort de l'animal survient par un phénomène s'apparentant à la cuisson
Exemple de T° moyennes préférées et de T° maximales critiques
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Espèce
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TMP
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TMC
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Alligator mississipiensis
Pseudemys scripta elegans Terrapene carolina Testudo hermanni Anolis Carolinensis Crotaphytus collaris Iguana iguana Anguis fragilis Lacerta viridis Boa constrictor Lampropeltis getulus Thamnophis sirtalis Crotalus artox Vipera aspis |
32-35°C
25°C 25°C 25-30°C 26°C 37°C 33°C 28°C 32°C 30°C 28°C 25°C 28°C 29°C |
39-39°C
42°C 41°C 39-42°C 42°C 46°C 47°C 37°C 40°C 46°C 42°C 40°C 40°C 41°C |
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Les conditions de T° devront être impérativement respectées en captivité
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L’activité, du moins en captivité, est fortement influencée par la recherche de T° interne idéale à chaque espèce. Une T° trop élevée peut entraîner la mort en quelques minutes tandis que le contraire provoque l’inactivité et par conséquent le refus de s’alimenter.
C’est pour cela que la T° du terrarium doit être maintenue en permanence dans la fourchette des T° optimales propres à chaque espèce, ni trop élevée ni trop basse, car cela pourrait être néfaste pour la survie de l’animal.
En résumé, tout animal en captivité devra être maintenu obligatoirement à la T° moyenne préférée dans la journée, légèrement abaissée la nuit pour une meilleure régulation physiologique comportementale et un bon fonctionnement de la glande thyröide qui régit les rythmes boilogiques des animaux.
C’est cette T° idéale ou préférée qui permet à l’animal de toujours avoir une activité optimale.
Nous constatons également deux limites létales, une température minimale et une maximale. En approchant de ces deux limites, l’activité varie entre la léthargie par refroidissement et la surexcitation par réchauffement.
Les limites minimales et maximales tolérées par l’organisme dépendent de genre, de l’espèce et de son origine géographique.
Pour une même espèce et selon sa provenance précise dans son aire de répartition, les besoins thermiques peuvent être bien différents. Pour élever correctement un animal, des indications précises et fiables sur le microclimat d’origine peuvent être des plus précieuses pour un bon aménagement du terrarium.
Par contre, les relevés de T° moyennes et saisonnières du pays de provenance ne tiennent nullement compte ni de l’attitude ni du microclimat si importants à connaître et parfois très différents des T° moyenne de la région. Pour connaître les besoins thermiques d’un animal, nous avons besoin des relevés de son microclimat.
Comme indications moyennes pour l’activité, nous pouvons largement simplifier en admettant quelques paramètres selon les biotopes et la provenance:
C’est pour cela que la T° du terrarium doit être maintenue en permanence dans la fourchette des T° optimales propres à chaque espèce, ni trop élevée ni trop basse, car cela pourrait être néfaste pour la survie de l’animal.
En résumé, tout animal en captivité devra être maintenu obligatoirement à la T° moyenne préférée dans la journée, légèrement abaissée la nuit pour une meilleure régulation physiologique comportementale et un bon fonctionnement de la glande thyröide qui régit les rythmes boilogiques des animaux.
C’est cette T° idéale ou préférée qui permet à l’animal de toujours avoir une activité optimale.
Nous constatons également deux limites létales, une température minimale et une maximale. En approchant de ces deux limites, l’activité varie entre la léthargie par refroidissement et la surexcitation par réchauffement.
Les limites minimales et maximales tolérées par l’organisme dépendent de genre, de l’espèce et de son origine géographique.
Pour une même espèce et selon sa provenance précise dans son aire de répartition, les besoins thermiques peuvent être bien différents. Pour élever correctement un animal, des indications précises et fiables sur le microclimat d’origine peuvent être des plus précieuses pour un bon aménagement du terrarium.
Par contre, les relevés de T° moyennes et saisonnières du pays de provenance ne tiennent nullement compte ni de l’attitude ni du microclimat si importants à connaître et parfois très différents des T° moyenne de la région. Pour connaître les besoins thermiques d’un animal, nous avons besoin des relevés de son microclimat.
Comme indications moyennes pour l’activité, nous pouvons largement simplifier en admettant quelques paramètres selon les biotopes et la provenance:
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Types de régions
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T° nocturne
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T° diurne
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Régions froides et montagne
Régions tempérées et tropicales Régions de savanne et brousse Régions équatoriales Régions désertiques |
10°C
22°C 22°C 25°C 18°C |
28°C
32°C 36°C 27°C 39°C |
Les températures létales maximales et minimales à long terme se situent selon les espèces et leur provenance entre: max. 35°C-44°C et min. 0°C-15.
L’animal choisira entre les différentes conditions climatiques celles qui lui conviendra le mieux grâce au rayonnement thermique solaire variant sous l’influence thermorégulatrice de l’air.
Selon la nature des différents substrats composant le sol exposé aux rayonnements solaires les différences de T° peuvent être importantes en fonction du plus ou moins grand échauffement du sol.
Par exemple, les sols rocheux ou sablonneux exposés en plein soleil vont avoir une T° dépassant les 50°C en peu de temps, alors que les sols terreux humides n’auront pris que quelques degrés au bout de plusieurs heures.
Tout reptile en bonne santé saura réguler son temps d’exposition en fonction de ses besoins journaliers: ce phénomène s’appelle le "biorythme".
En cas de T° inadaptées, les phénomènes les plus observés en captivité sont la léthargie et les problèmes de mauvaise digestion entraînant quelquefois la régurgitation de la proie. Ceci s’observe autant dans la cas de T°excessives que de T° insuffisantes.
La T° insuffisante des animaux en captivité touche d’avantage les animaux terrestres qu’arboricoles, sachant que l’air chaud s’élève à mesure que l’on monte dans le terrarium et s’accumule vers le haut où pourra se réfugier l’animal.
D’ailleurs, si un reptile terrestre a tendance à rester en haut du décor et à grimper aux parois alors qu’il n’est pas grimpeur dans la nature, cela peut-être un signe de chaleur insuffisante au sol. S’il séjourne près d’une aération, cela peut signifier qu’il est trop chauffé.
L’animal choisira entre les différentes conditions climatiques celles qui lui conviendra le mieux grâce au rayonnement thermique solaire variant sous l’influence thermorégulatrice de l’air.
Selon la nature des différents substrats composant le sol exposé aux rayonnements solaires les différences de T° peuvent être importantes en fonction du plus ou moins grand échauffement du sol.
Par exemple, les sols rocheux ou sablonneux exposés en plein soleil vont avoir une T° dépassant les 50°C en peu de temps, alors que les sols terreux humides n’auront pris que quelques degrés au bout de plusieurs heures.
Tout reptile en bonne santé saura réguler son temps d’exposition en fonction de ses besoins journaliers: ce phénomène s’appelle le "biorythme".
En cas de T° inadaptées, les phénomènes les plus observés en captivité sont la léthargie et les problèmes de mauvaise digestion entraînant quelquefois la régurgitation de la proie. Ceci s’observe autant dans la cas de T°excessives que de T° insuffisantes.
La T° insuffisante des animaux en captivité touche d’avantage les animaux terrestres qu’arboricoles, sachant que l’air chaud s’élève à mesure que l’on monte dans le terrarium et s’accumule vers le haut où pourra se réfugier l’animal.
D’ailleurs, si un reptile terrestre a tendance à rester en haut du décor et à grimper aux parois alors qu’il n’est pas grimpeur dans la nature, cela peut-être un signe de chaleur insuffisante au sol. S’il séjourne près d’une aération, cela peut signifier qu’il est trop chauffé.
La mue des reptiles
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La mue est le phénomène par lequel les reptiles renouvèlent la partie la plus superficielle de leur épiderme. Il ne s’agit en aucun cas d’un "changement de peau" comme on l’entend trop souvent dire de façon simpliste est erronée !
Le 15/03/2013
Ma BCI âgée de 2 ans pour 1,87m et 5200g.
Le 04/06/2012
Ma BCI en période de mue .
Le 08/04/2012
BCI femelle d' 1,50m pour 2300g en période de mue
Le dessous de la tête.
Le dessous du corps avec les écailles qui permettent aux serpents d'avancer en s'accrochant au sol ( içi mue de jeune boa constrictor imperator de colombie de 77cm ).
La mue existe chez tous les reptiles, mais elle est surtout visible et importante chez les Ophidien.
Ecailles du dos.
Les reptiles muent en fonction de la rapidité de leur croissance, qui dépend de la fréquence de leur alimentation, permettant le renouvellement de l’épiderme non extensible. Selon l’âge et la croissance de l’animal, la mue doit se faire au moins 3 à 10 fois par an. Plus l’animal est jeune et grandit rapidement, plus les mues sont fréquentes.
Dessus de la tête.
Les reptiles muent en fonction de la rapidité de leur croissance, qui dépend de la fréquence de leur alimentation, permettant le renouvellement de l’épiderme non extensible. Selon l’âge et la croissance de l’animal, la mue doit se faire au moins 3 à 10 fois par an. Plus l’animal est jeune et grandit rapidement, plus les mues sont fréquentes.
Des mues trop rapprochées et parfois d’une forte épaisseur laissent supposer une complication de l’état de santé de l’animal en question, généralement provoqué par le dysfonctionnement de la glande thyroïde. Cette pathologie est une conséquence, en captivité, du non respect des cycles lumineux saisonniers. Elle peut aussi être due à la sécheresse excessive du terrarium.
Chez les Sauriens, la mue s’effectue par lambeaux, que l’animal mange plus ou moins, au contraire des Ophidiens chez qui elle se réalise en une seule pièce de la tête à la queue.
Les lambeaux se détachent ça et là sur le corps du lézard, alors que la mue du serpent se décolle sur le bord des lèvres, puis sur toute la tête, y compris les yeux, et elle se retrousse ensuite sur tout le corps par les frottements de celui-ci sur une pierre ou un tronc d’arbre.
Les Chéloniens et les Crocodiliens muent en perdant de temps à autre la partie kératinisée de quelques écailles.
La mue est une période critique pour les serpents, surtout au début dans la phase dite "kératinisation": à ce moment le serpent est vulnérable, il ne voit plus du tout et devient très agressif si on le dérange. La kératinisation correspond à la division cellulaire rapide de la couche profonde de l’épiderme, et un décollement progressif de la couche superficielle constituant lêxuvie ou mue. Elle commence par opacification des écailles oculaires qui deviennent rapidement gris-bleuté, puis les couleurs du serpent se ternissent.
Premiers signes de mue chez les serpents: agressivité et irritabilité -anorexie, ralentissement de l’activité, aspect terne de la coloration de la robe, les deux écailles oculaires devient opaque.
La deuxième phase de la mue, 4 à 7 jours après le début de cette première phase, est la phase de séparation, pendant laquelle l’exuvie se décolle très légèrement de l’épiderme neuf séparé de ce dernier par un liquide transparent: les couleurs redeviennent alors vives et normales, l’oeil est de nouveau transparent.
La mue s’accomplit enfin le lendemain par frottement du serpent sur les pierres ou les branches qui l’entourent, de la bouche à la queue. On peut retrouver ainsi la mue intacte et entière, abandonnée dans le milieu extérieur.
Plus l’animal se nourrit plus les mues sont fréquentes, car sa croissance est rapide. En captivité, il faut toujours prévoir une pierre pour la mue, et ne jamais déranger, manipuler ou nourrir l’animal qui entre en première phase de mue.
Une mue qui s’effectue normalement est très généralement un signe apparent de bonne santé. Par contre une mue qui ne s’effectue pas normalement peut être le reflet d’un problème de santé mais aussi un problème de chauffage ou d’humidité.
Que faire en cas de mue difficile ?
Faciliter le décollement de celle-ci en humidifiant plus fréquemment le terrarium par des pulvérisations d’eau tiède sur le serpent et sur le décor. On peut enfin tout simplement aider le serpent à muer en lui faisant prendre des bains d’eau tiède et en le massant légèrement pour en détacher les fragments collés.
Dentitions des serpents
Les Aglyphes
Les Aglyphes
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Ce groupe se compose de tous les serpents non venimeux (boas, pythons, anacondas, couleuvres non venimeuses)... Ils possèdent de nombreuses petites dents pleines et sont dépourvus d'appareil venimeux. La plupart d'entre eux tuent leurs proies par constriction, c'est à dire qu'ils enroulent leurs anneaux autour du corps de la victime, généralement maintenue fermement par la gueule, et la mort survient par suffocation, la cage thoracique ne pouvant plus se gonfler d'air. Il est faux de croire que la proie et broyée ou écrasée. |
Les Opistoglyphes
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Ce sont des couleuvres venimeuses qui possèdent un ou plusieurs crochets venimeux, par demi-mâchoire supérieure. Ils sont sillonnés, situés à l’arrière du maxillaire, sous ou en arrière de l’oeil. Toutes les espèces de ce groupe ont des dents devant les crochets venimeux. Ces serpents sont considérés comme peu dangereux pour l’être humain de par sa position des crochets, souvent trop en arrière de la mâchoire pour pouvoir entrer en contact avec la peau. Mais il faut savoir que la plupart disposent d’un venin très puissant et que certains d’entre eux ont déjà provoqués la mort d’êtres humains. C’est un Boomslang (Dispholidus typus) qui a tué l’herpétologue Karl Paterson Schmidt et c’est la morsure d’un serpent liane (Thelotornis Kirtlandi) qui a provoqué la mort de l’herpétologue allemand Robert Mertens. Ces deux espèces sont très communes en Afrique inter tropicale. En Asie du sud-est, une petite couleuvre (Rhabdophis tigrinus) ressemblant beaucoup à notre couleuvre à collier (Natrix natrix) a aussi fait des victimes. |
Les Protéroglyphes
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Ils sont munis, par demi-mâchoire supérieure, d’un ou plusieurs crochets venimeux profondément sillonnés ou canaliculés à l’avant du maxillaire et suivi de plusieurs petites dents. Le venin, souvent très puissant, et essentiellement neurotoxique: il s’attaque au système nerveux. Ce groupe et composé par les cobras, mambas, serpents corail (Micurus en Amérique, Calliophis et Maticora en Asie, les Kraits (Bungarus), les serpents marins (hydrophides), et tous les serpents venimeux australiens. Certaines espèces de cobra dit cracheurs, sont capables de projeter leur venin en faisceau diffus à plusieurs mètres. Sur la peau, s’il n’entre pas en contact avec une blessure, le venin n’est pas dangereux; il peut tout au plus, dans certains cas, provoquer une allergie localisée. Par contre, lorsque le venin atteint les yeux, il attaque la cornée et, sans soins, peut provoquer une cécité. Bien que la vie de la personne ne soit pas en danger, il faut rapidement et abondement laver les yeux avec une solution d’eau vinaigrée à 5 % ou tout liquide non corrosif à portée de main. |
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Les Solénoglyphes
La mue existe chez tous les reptiles, mais elle est surtout visible et importante chez les Ophidien.
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Ce dernier groupe de serpents possède l’appareil venimeux le plus perfectionné. A l’avant du maxillaire sont situés deux (ou plus) très grands crochets à venin canaliculés et pivotants: Au repos, les crochets sont repliés dans la gueule, contre le palais, et lors d’une attaque, ils se déploient jusqu’à être perpendiculaires aux os du crâne. C’est la vipère du Gabon (Bitis gabonica) qui possède les plus longs crochets à venin puisque ceux-ci peuvent atteindre une longueur de 5 cm. Le venin de ces serpents est généralement hémotoxique: il s’attaque au système sanguin et peut être coagulant, anticoagulant ou nécrosant. Ce groupe est composé de tous les vipéridés: vipères, serpents à sonnettes (Crotales), vipères fer de lance (Bothrops), mocassins; (Agkistrodon), vipères arboricoles asiatiques (Trimeresurus) |
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